Si votre proche est atteint d’une maladie neurodégénérative, comme le parkinson ou l’Alzheimer, ou encore s’il est en perte d’autonomie en raison d’un autre problème de santé, il est peut-être à risque de chuter à domicile. Dans son rapport publié en 2014, l’Agence de la santé publique du Canada estimait que, chaque année, de 20 à 30 % des aînés canadiens faisaient une chute et que la moitié de celles ayant mené à une hospitalisation s’étaient produites à domicile.
Les chutes sont souvent le résultat d’un ensemble de facteurs que l’on peut regrouper en trois grandes catégories : l’état de santé de la personne (capacités motrices, visuelles, cognitives, etc.), son environnement ou ses médicaments (certains d’entre eux pouvant avoir des effets secondaires qui contribuent à augmenter le risque de chute).
Plusieurs facons de prévenir les chutes :
- en adaptant le domicile
- en s’habillant adéquatement
- en utilisant une aide à la marche (canne, marchette)
- en utilisant des aides techniques ou technologiques
- en utilisant un système d’appel d’urgence ou de vérification téléphonique
- en faisant une activité physique
- en faisant un ajustement de la médication,
- en utilisant un Programme Intégré d’Équilibre Dynamique (PIED), mis
- en place par la direction de la santé publique. Il est gratuit et offert par les centres intégrés de santé et services sociaux (CISSS), généralement via le CLSC.
Ce programme s’adresse aux personnes âgées autonomes de 60 ans et plus, qui ont déjà fait une chute ou qui sont préoccupés par les chutes.
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